
Pseudophrys non déterminés.
Les pseudophrys sont parfois difficiles à déterminer d'une part parce que les auteurs ne s'accordent pas et comme déjà signalé, la base iconographique censée illustrer leurs guides est limitée et varie énormément d'un guide à l'autre. La partie descriptive est aussi confusante car les critères sont larges et se recoupent d'une espèce à l'autre. A leur décharge, les hybrides sont communs.
Faut il n'y voir dans ce cas qu'Ophrys fusca et d'innombrables variétés ou sous-espèces pour peu qu'on s'accorde sur des caractères stables. Une observation de quelques jours dans l'Aude m'a laissé perplexe, voici un florilège des spécimens rencontrés.
En France continentale, vous trouverez sur le guide Parthénope des orchidées de France (Bournérias et Prat) O. vasconica, O. lupercalis, O. bilunulata, O. forestieri, O. sulcata. Ophrys fusca étant considéré comme un espèce ibérique. Le guide des orchidées d'Europe du même éditeur (Kühn, Pedersen, Cribb) à l'inverse ne reconnaît que Ophyrs fusca comme espèce et O. vasconica comme hybride. Delforge dans son guide des orchidées de France (ed Delachaux) nomme O. delforgei, O. bilunulata, O. fusca, O. lupercalis, O. arnoldii, O. forestieri, O. sulcata, O. vasconica.
Delforge d'une part et Bournérias et Prat s'accordent donc sur presque toutes les espèces et leur répartition.